Thursday, July 1, 2010

des contes de fées

Il était une fois une fille qui avait une dépendance aux sucettes. Du coup, elle s’appelait Sucette, et son père était propriétaire d’une grande usine qui produisait des bonbons.

Ci-dessus, c’est le début de l’histoire inventée de Marguerite, la cadette de ma famille d’accueille de l’année dernière, et moi ; j’ai passé ce week-end dernier à Grenoble les rendant visite. Samedi, nous sommes allés au Lac Annecy, et il nous fallait 2 heures chaque direction. Du coup, j’ai proposé qu’on devrait créer des histoires en disant une phrase chacune. Elles se sont révélées fantastiques et improbables, mais c’était une super façon de pratiquer mon français. Avec les candidats, je raconte toujours les mêmes histoires et détails de ma vie. Avec autres Français, ils parlent plus que moi et nos conversations ne durent pas longtemps. Je trouve que j’écoute plus que je bavarde. Du coup, mes capacités de comprendre, écrire et lire sont plus développées que celles de parler. Mais, avec ces petites histoires, nous avons partagé également la conversation. Elle me corrigerait quand j’ai fait des fautes, et aussi, ça m’a forcé de penser aux nouvelles idées et chercher de nouveaux mots. En plus, on a bien rigolé et les deux heures ont vite passé!

Hier soir, je suis sortie avec les étudiants d’Audencia et les candidats. Je en parlais avec une et elle me posait beaucoup de questions concernant des différences entre nos deux écoles. A Audencia, il faut passer la plupart des cours en Anglais. L’école aide à créer une grande communauté avec, selon elle, plus d’esprit pour l’école que les autres en France. Elle pensait qu’il serait trop difficile de développer un rapport avec les professeurs aux Etats-Unis et au lieu d’être quelqu’un, vous ne seriez qu’un chiffre. Au fil de la conversation, j’ai eu l’impression que, pour les étrangers, tout aux Etats-Unis et plus grand, plus riche, plus tout et qu’il pense que c’est difficile de créer un bon réseau de rapports. Une autre question que je lui ai posée était pourquoi les Français nous parlent immédiatement en anglais. Je lui ai expliqué que c’est un peu insultant. Mais, elle m’a dit que, pour eux, on n’a pas souvent l’occasion d’avoir une vraie conversation en anglais avec quelqu’un. Bien qu’il y ait plein d’anglophones, soit on ne leur parle pas parce qu’ils ne se connaissent pas soit ce n’est que quelque mots pour les aider. Pour eux, c’est comme moi en France…j’adore parler et pratiquer la langue. Du coup, pas tout les Français parlent en anglais parce qu’ils pensent que nous sommes incompétent. Mais en même temps, leurs idées préconçues sont soutenues par le fait que la plupart des anglophones sont monolingues. Et puis, quand ils reconnaissent que nous parlons le français, c’est toujours : « Pourquoi le Français, pourquoi est-ce que tu as décidé d’apprendre le Français et pas une autre langue... ou voire une langue ? » Et je réponds toujours : « Je ne veux pas dépendre de quelqu’un d’autre de savoir parler ma langue maternelle pour que nous puissions communiquer. Et, parce que j’adore la langue. C’est ça! »

Bonne Anniversaire Kelsy ! Bonne fête nationale américaine à toutes ! Je vais fêter à Bordeaux ce week-end ! Ciao, Eileen

Photos : mes parents d'accueille, un petit vignoble, et des kirs/ une bière à la pêche au centre ville,

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