Je trouve que les Français sont moins chaleureux que les gens d’ailleurs. Ils sont assez réservés selon nous, les étrangers, mais
parmi eux, ils sont très proches. Les admissibles d’HEC (ceux qui entrent en première année après 2 années de classes préparatoire) sont arrivés il y a une semaine.
**Clarification de ce cursus : Pour être admis à une école de management, il faut passer deux séries d’épreuves : les écrits et les
oraux. Premièrement: des écrits. Si on obtient une note qui vous place au dessus de la limite minimum, on est admissible. Puis, on fait un petit « Tour de France » pour passer vos oraux à chaque école
autour du pays (Paris, Nantes, Lyon, Marseille, Lille, etc.) Les épreuves se déroulent pendant toute la journée, et pour la plupart, des candidats en passent vers 8. Si on est accepté après les oraux, on est appelé admis.
Retournant au sujet, cette semaine passée, il fallait m’intégrer à l’équipe d’admisseurs (étudiants à Audencia) pour accueillir les candidats, les accompagner aux salles de jury et simplement les aider avec leur anglais. Le premier jour, même si surexcitant, était dur. Je ne connaissais aucune admisseur, et ils ne me connaissaient pas non plus ou
pourquoi j’y étais. Certains étaient sympas, mais quelque fois superficiellement. Je me suis sentie tout à fait la même froideur dont tout les stéréotypes vous méfient. Cependant, au fil de la semaine, la situation s’est améliorée petit à petit. En travaillant avec les autres étudiants et étant ouverte, le stéréotype a été lentement réfuter. Oui, il y en a certains qui me jettent toujours un coup d’œil avec un air dédaigneux, mais d’autres sont vraiment accueillants. Ce que je constate, à propos des Français, est que c’est
difficile de devenir amis, voire copains, tout de suite en France, mais quand c’est fait, on a un ami pour la vie.
Il ne me reste que deux semaines à Audencia et je pense que chaque jour sera meilleur que celui d’avant. Ce n’était pas une expérience facile ou idyllique, mais j’ai beaucoup appris sur laculture/ la vie francophone et surtout sur moi-même.
Pour signer mon blog de cette semaine, je vais vous laisser avec une petite blague que l’un des admisseurs a racontée en essayant de faire rire les candidats juste avant leur entretien. « Un rappeur entre dans un fromagerie, qu’est-ce qu’il dit ? … Faites la Brie! » Nul, je sais,
mais amusant quand même parce que ce n’est pas souvent qu’on comprend les blagues françaises ! Ciao, Eileen
Les Photos : Ayant un vendredi RTT (quand on travaille plus pendant la semaine pour avoir un jour de congé), ce week-end passé, j’ai rendu visite ma famille d’accueille de l’année dernière à Grenoble. Nous avons fait une balade dans les collines tout près de chez eux et puis, nous sommes allés à Annecy et avons profité de la chaleur. La fille avec moi, c’est Marguerite, la cadette de la famille.
Monday, June 28, 2010
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Les choses sont rarement idéales--mais l'essentiel c'est d'en tirer le mieux--comme tu as réussi à faire! J'aime bc cette blague!!!
ReplyDeleteEileen,
ReplyDeleteJ'aime bien ta blague avec le rappeur/fromage!
En outre, je crois que nous faisons les mêmes choses pour le travail (plus ou moins). Et j'ai entendu des bons choses de ton école.
Notre dernier jour et le 9 juillet, et puis je serai à Paris le 10 juillet à la 15. Si tu es là, j'aimerais bien te voir! Tiens moi au courant, et bon chance avec la reste du stage ;-)
mon stage ne finis pas jusqu'au 13 juillet :( tant pis. je suis sure que nous allons nous voir une fois que nous retournons dans le Michigan! bonne fin du stage. bisous
ReplyDeleteJe suis complètement d'accord avec le début de ton blog. C'est vrai qu'ici aussi, tout le monde est très proche, mais avec moi il y a toujours une distance. Maintenant que je suis ici depuis deux mois, ça change un petit peu, mais je trouve exactement la même situation à mon stage aussi
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